« Cette année devrait être marquée par le repos du géant (la Chine) », annonce Tim Jones fustigeant le pari « trop » audacieux des entreprises françaises envers l’empire du Milieu, entraînant une mauvaise interprétation des besoins du géant chinois. Ce qui a eu pour but d’entraîner un « excès » industriel français (excédent de tonnage, des soutes, du minerai, des navires, du charbon, etc.). « La Chine n’affichera pas éternellement une croissance de 7 % à 10 % », explique-t-il, en affirmant que la variation des taux, les politiques de changes monétaires, le protectionnisme aussi bien que les questions environnementales ou géopolitiques constituent autant d’éléments susceptibles de modifier la « grande bataille de l’offre et de la demande » dans le monde.
« Ne commettons plus les mêmes erreurs », rajoute Tim Jones avant d’annoncer la solution qui permettrait de faire face à ces excès.
« Cette occasion en or », pour le président du courtier maritime français, est la rationalisation. « Faisons de la rationalisation notre objectif, de préférence à la consolidation. » Rationaliser, d’après Tim Jones, permettra aux industries françaises de se concentrer sur « le transport vraiment nécessaire ».