Les syndicalistes mettent également en cause certains propos tenus par les membres de l’Agism et en particulier ceux concernant le règlement des salaires des marins du navire Asian-Tide et de l’unité de recherches RSV-Endeavour. L’Agism déclare en effet avoir procédé au paiement de 123 000 $ d’une part et de 8 800 $ d’autre part alors que ce sont les armateurs des navires concernés qui les ont réglés. Ils posent la question: « Qu’est devenu cet argent? » La CGT des marins relève également, dans le rapport publié en juillet 2013 par l’Inspection générale des affaires maritimes – pour lequel elle n’a d’ailleurs pas été consultée et qui n’a pas fait l’objet d’une diffusion –, un certain nombre de points qui la confortent dans sa conviction que c’est la mauvaise gestion de l’Agism qui a entraîné la situation actuelle des hôtels restaurants. Une mauvaise gestion venant s’ajouter à la crise et aux pratiques d’un secteur très concurrentiel nécessitant une adaptation permanente.
Une seule issue
C’est ainsi que la masse salariale (15 % des dépenses) allouée aux employés du siège (4,2 % de l’effectif) semble injustifiée. Autres points de préoccupation, l’absentéisme des membres du conseil d’administration et le fait que les documents concernant des décisions importantes ne sont remis qu’au moment de l’ouverture de ces conseils.
Pour la CGT, qui considère que l’argent a été dilapidé, une seule issue: la direction générale de l’Agism doit être remerciée, et ceci le plus rapidement possible et sans indemnité.