Un port « gateway »

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Le premier volet vise à reconquérir les trafics de l’hinterland naturel du port, le nord de la France. Pour inciter les importateurs et exportateurs nordistes à utiliser leur port, l’autorité portuaire souhaite mettre en place de nouveaux outils. Outre les solutions informatiques, le nouveau poste d’inspection frontalière, la dynamique des transports massifiés (reprise de Nord Shuttle Service par CFT et Terminal des Flandres) et doublement de la liaison ferroviaire avec Bonneuil-sur-Marne, le port table sur l’attrait que constitue la nouvelle mesure fiscale sur l’autoliquidation de la TVA à l’import. Un système qui évite aux entreprises de sortir de la trésorerie en avance pour payer la TVA lors de l’importation. Ce système déjà en place à Anvers ou à Zeebrugge devrait permettre de rééquilibrer la concurrence avec Dunkerque.

Le second volet vise à placer Dunkerque comme une porte d’entrée naturelle pour différents trafics et au cœur d’une stratégie de transbordement. Déjà, Dunkerque travaille sur des produits sous température dirigée depuis l’Afrique du Nord vers les pays de la Baltique. Il souhaite développer ce statut de port d’éclatement en transport maritime à courte distance. Il souhaite aussi se développer comme un hub de transbordement pour les vracs secs. Le port réalise déjà 2,5 Mt de transbordement destinées au port de Brème. Ensuite, le groupe ArcelorMittal demande à créer sur le port une zone tampon pour recevoir des minerais pour les différentes structures du groupe. Ces minerais seront ensuite redistribués sur les usines du groupe et feront de Dunkerque un hub. Pour se développer sur ce modèle, le GPMD a décidé d’agrandir son cercle d’évitage devant le QPO pour accueillir des navires de plus grandes tailles. « C’est une décision que le port doit prendre avec ArcelorMittal et le manutentionnaire », a précisé Stéphane Raison, président du directoire du GPMD.

Troisième volet de ce plan stratégique, faire de Dunkerque un port durable et responsable. En termes de trafics portuaires, il vise à consolider la place de Dunkerque dans l’économie circulaire en tant que première plate-forme sidérurgique et énergétique française. Ce volet est aussi une façon d’assurer un développement économique du port en tenant compte des impératifs du patrimoine naturel.

Enfin, le dernier volet incite le GPMD et ses partenaires économiques et sociaux à s’inscrire dans le développement de la place portuaire.

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