« Depuis quatre ans, le volume de trafic de conteneurs augmente chaque année », estime l’autorité portuaire de Trieste en ajoutant que le site a d’ailleurs battu son propre record l’an dernier avec un volume de 506 007 EVP contre 458 597 EVP en 2013. Traduit en pourcentage, cela veut dire une poussée vers le haut de 10,34 % en un an et de 80 % sur les quatre dernières années, le volume de trafic de conteneurs en 2010 étant équivalent à 281634 EVP. Les prévisions pour l’année en cours prévoient une tendance identique toujours en ce qui concerne le secteur des conteneurs. Pour le reste, les chiffres font état d’une situation globalement stable notamment en ce qui concerne la hausse déjà enregistrée en 2013. Le volume de marchandises débarquées et embarquées et estimé à 57,15 Mt. Com parativement à l’année précédente, cela veut dire une augmentation de 1 %. Dans le secteur des liquides, le pétrole brut et les autres vracs liquides frôlent la barre des 42,4 Mt (+ 0,97 % par rapport à 2013), tandis que les solides sont touchés par la crise du complexe industriel de Ferriera di Servola et enregistrent une baisse de 19,92 % avec un volume de 790 057 t. Les marchandises diverses dans les secteurs du trafic intermodal et conventionnel ont augmenté de 2,62 %. Les navires rouliers de 9,46 % et le nombre de passagers a chuté de 19,70 %. Une contraction que l’autorité portuaire justifie par la baisse du nombre de paquebots dans le port. Enfin, le nombre de navires au départ et à l’arrivée a été revu à la baisse (− 2,40 %) avec 3 949 unités.
Une opportunité pour dépasser la crise
Pourtant, le port est perçu comme une opportunité réelle pour dépasser la crise, estiment certains entrepreneurs importants comme Riccardo Illy. En novembre, il avait affirmé que la construction d’une ligne ferroviaire reliant Trieste et Monfalcone aurait permis sur dix ans de faire passer deux millions de conteneurs par le port. Une façon très claire de réclamer une politique d’investissements ciblés.