Malgré une progression de 5 % du chiffre d’affaires de son activité commerciale en 2014, (13 M€), le port de Sète a subi un recul de 3,5 % de son trafic l’année dernière (3,3 Mt). « Le tonnage de l’année 2014 a été pénalisé par un arrêt technique important qui a stoppé pendant trois mois nos apports de produits pétroliers, explique Olivier Carmes, son directeur général. L’activité céréalière a également chuté de 45 %, comme pour l’ensemble des ports français en raison d’une mauvaise météo, et le transport des passagers a diminué de 14 % du fait du contexte économique morose et de la concurrence avec l’aérien vers le Maroc. »
De nouvelles lignes
Du côté des bonnes nouvelles, de nouvelles lignes ont été ouvertes vers le Chili pour la pâte à papier (+ 35 000 t) et en provenance de Turquie pour les véhicules neufs (+ 15 %). Celle-ci devrait à terme faire transiter 15 000 remorques supplémentaires par an. « Cette liaison commerciale a été favorisée par la nouvelle ligne ferroviaire vers Paris que nous mettrons en place au mois de mai à raison de deux départs par semaine », indique Olivier Carmes. Enfin, le vin (58 000 t) et les engrais (280 000 t) sont restés à des niveaux corrects.
Pour 2015, le port de Sète anticipe une augmentation « sérieuse » de son activité à 3,8 Mt, soutenue par un retour à la normale de l’activité produits pétroliers, la consolidation de la nouvelle ligne avec la Turquie et la reprise de l’activité conteneurs, pour laquelle le port n’avait plus de ligne régulière depuis 2012. « Nous sommes en train de finaliser un accord pour nous reconnecter à une ligne régulière avec la Maroc qui pourrait débuter dès le mois de mai, ajoute Olivier Carmes. L’objectif est d’atteindre un trafic conteneurs de 10 000 EVP par an. »