Au global, l’activité de Rotter dam n’a enregistré qu’une timide hausse de 1 % de son trafic l’année dernière pour atteindre 445 Mt de marchandises transbordées. Le secteur des vracs secs com me celui des vracs liquides sont à la peine avec une baisse respective de 2,1 %, à 202,5 Mt et de 0,7 %, à 88,6 Mt.
Dans le détail, les volumes transbordés dans le secteur des produits pétroliers raffinés (pétrochimie) s’affichent en retrait de 8,1 % par rapport à 2013, notamment en raison d’une concurrence accrue entre Rotterdam et les autres places portuaires d’Anvers et de Hambourg.
Autre tendance qui a caractérisé l’activité de la branche des vracs liquides, la progression de 59,5 % des transbordements de gaz liquéfié, à 1,2 Mt. De même, le port néerlandais a profité du regain de 4,8 % des transbordements de pétrole brut provoqué par la chute de son prix ces derniers mois.
Dans les vracs secs, une baisse de 0,9 % des transbordements de charbon a été observée. Quant à l’activité agricole, elle a connu une hausse de 9,2 % grâce à davantage d’exportations de viande et de plus gros volumes de maïs et de soja importés. Le reste des vracs secs (transbordements de matériels lourds pour l’industrie et la construction) s’affiche en hausse de 6,8 %.
L’activité conteneurisée s’est soldée par une progression de 5,2 %, à 127,6 Mt (+5,8 % en EVP, à 12,3 Mt).
Les investissements réalisés en 2014 à Rotterdam ont totalisé 189,4 M€ après avoir culminé à 262,9 M€ l’année précédente.
Sur l’exercice en cours, en dépit de l’ouverture prochaine de deux terminaux exploités par les groupes RWG et APMT dans la nouvelle zone portuaire Maasvlakte 2 qui seront dédiés à l’activité conteneurisée, Rotterdam ne table que sur une hausse de 1 % de ses transbordements.