C’est ainsi qu’afin de compenser un espace portuaire relativement enclavé, les responsables du port ont adopté une politique apte à optimiser et rationaliser les espaces existants. C’est pourquoi les activités centrées sur les engrais, l’un des poids lourds du trafic malouin avec plus de 633 000 t, seront regroupées autour de la Chaussée des Corsaires, alors que celles des importations de bois, très gourmandes en espaces de stockage, seront recentrées sur le quai Lamennais, avec une extension du terre-plein de 20 000 m2.
Le quai Surcouf sera utilisé pour les produits nécessaires à la nutrition animale pour lesquels quatre hangars de 1 000 m2 seront construits. Deux silos pour le stockage des produits minéraux pulvérulants seront également construits, le transit de ces produits se faisant sur le quai Sud-Est, ceci dans le cadre d’une démarche environnementale qui devrait permettre au port déjà certifié ISO 9001 d’obtenir son agréement ISO 14001.
Les moyens de déchargement ne seront pas oubliés et l’achat de deux grues supplémentaires pour optimiser le déchargement des marchandises figure au programme. Les chantiers navals seront recentrés vers le pôle technique Dugay Trouin avec construction de nouveaux bâtiments en arrière des silos portuaires. Autre initiative, celle du groupe Roullier, acteur majeur du port malouin, qui ouvrira cette année sur deux hectares un centre mondial de recherche et développement comprenant 12 000 m2 de bâtiments destinés à la recherche, avec serres d’essais et cinq laboratoires. Une réalisation susceptible dans les années à venir de contribuer à l’augmentation des trafics.