Les vracs liquides transitant via Marseille-Fos ont chuté de 4 % en 2014 (− 5 % pour les hydrocarbures avec 43,5 Mt, − 6 % pour le GPL avec 2 Mt et − 22 % pour le GNL avec 4,4 Mt). « Les importations de GNL marquent un recul de 22 % en raison de la forte augmentation demande du Japon. Les flux se sont déroutés de l’Europe pour livrer l’Asie », constate Renaud Spazzi, chargé des projets d’aménagement au Grand port maritime de Marseille. Les produits raffinés ont progressé de 8 % sur l’année avec 12 Mt, et les vracs chimiques et alimentaires ont réussi à tirer leur épingle du jeu avec 3,7 Mt (+ 8 %) grâce au trafic de chlore et de soude de Kem One. Les vracs solides affichent une hausse de 2 % en 2014, s’établissant à 13,45 Mt grâce au dynamisme de la sidérurgie (+ 6 %, 9,7 Mt).
Dans la catégorie conteneurs, Marseille distance les autres ports français et européens. En 2014, le port a enregistré une hausse de 7 %, totalisant 1,17 MEVP. « Nous avons traité 74 670 EVP supplémentaires », se félicite Renaud Spazzi. Et d’ajouter que chaque jour, 2 945 EVP sont manipulés à Fos à une cadence de 29 mouvements de l’heure. Dans les bassins Ouest, les terminaux Eurofos et Seayard ont enregistré une croissance de 10 %. Le secteur du conventionnel connaît également une belle embellie avec + 6 %.
Trouver des relais de transport massifiés
« Nous devons à présent trouver des relais de transport massifiés sur un hinterland étendu. En 2014, la part des conteneurs transportés par voie ferroviaire a progressé de 14 % et la part du fluvial de 22 % », se félicite Christine Cabau Whoerel, présidente du directoire du GPMM.
L’activité transport de passagers augmente de 6 % en 2014 avec 2,46millions de voyageurs grâce à la montée en puissance des croisières (1,3 million de passagers) qui compense le recul de 30 % de la fréquentation passagers sur les lignes régulières (Corse et Maghreb) avec 680 000 voyageurs. « Cela résulte du contexte économique et social et nous n’excluons pas de nouvelles difficultés cette année », admet Renaud Spazzi.
Le GPMM, qui emploie 1 000 salariés, réalise un chiffre d’affaires de 140 M€.