Avec 0,9 Mt, les vracs agroalimentaires, soja brésilien mais aussi tournesol ukrainien pour la nutrition animale, représentent 39 % du trafic et progressent de 15 % malgré la situation plutôt défavorable des industriels bretons du secteur, tant des élevages porcins que volaillers, et la concurrence des ports voisins, Montoir au sud, Brest au nord et son usine de trituration qui, « si ses marges sont suffisantes, draine de la marchandise jusqu’en Loire Atlan tique », note Sébastien Rault, di? rec teur du port depuis juillet.
Les hydrocarbures pèsent aussi 39 % du trafic et gagnent 0,8 % sur 2014. « On sent un regain d’activité en fin d’année 2014 et sur 2015, qu’il faut sans doute relier à la baisse des coûts du carburant. Le besoin est là. Lorient n’est qu’un dépôt, et si jamais la raffinerie de Donges devait être impactée par la restructuration des centres des raffinages en France, le pétrole peut venir d’ailleurs et la mode n’est pas à le transporter par camions », note Sébastien Rault.
Retrait des vracs de construction
Les vracs de construction, soit 443 000 t de sable et ciment, sont en retrait de 21,4 %, directement lié au creux des chantiers dans le BTP et aux gels et reports des projets de construction. Les gros investissements à venir concernent l’appontement sablier (5,8 M€). « Le projet est ficelé, il reste quelques petites choses à finaliser », dit Sébastien Rault. Mais les travaux ne débuteront pas en 2015. La mise aux normes de l’entrepôt frigo, notamment les changements de fluides, a mobilisé 800 000 € en 2014. Le reste des sommes investies s’attache aux accès ferroviaires au quai et la maintenance de ces quais.