Le sable de mer, le trafic traditionnellement le plus important, est en baisse de 12 % (358 000 t). Mais il redémarrera dès que le bâtiment reprendra des couleurs. Surtout, les exportations de céréales (346 000 t) assurent le dynamisme. Le trafic de blé (134 000 t) a augmenté de 2 % en 2014, et surtout celui du maïs (180 000 t) de 18 %. À des plus petits volumes, l’orge progresse de 57 % même s’il retrouve, avec 16 000 t, son niveau de 2012. Le colza explose (+ 268 %) mais, avec 9 200 t, il n’affiche que 30 % de plus qu’en 2012. Au port, l’an dernier, l’événement le plus significatif a été l’accueil, pour la première fois, de navires céréaliers de 5 000 t. Bien sûr, ils ne peuvent accoster qu’une semaine sur deux, lors des marées de vives eaux, qui fournissent un tirant d’eau de 6,20 m. Mais Christophe Vinet, directeur de production céréalière à la Coopérative agricole vendéenne animale et céréalière (Cavac) qui possède toutes les installations céréalières sur le port, s’enthousiasme: « À partir de 5 000 t, les conditions de fret sont plus intéressantes pour nos clients et ouvrent de nouvelles perspectives pour nous. » Chargé de développer l’exportation de céré ales, il compte dépasser son objectif de 350 000 t en 2015. Sur les quais, l’actuel silo de 20 000 t y suffira. De toute façon, il n’y a pas de place, en plein centre-ville, pour en construire un autre. En 2015, les investissements (3 M€) seront consacrés à restaurer 150 m de soubassements de quais du port de commerce. Des travaux prévus jusqu’à la fin de l’année. Le 31 janvier, 50 m de quai se sont effondrés. Planifiés avec les utilisateurs du port, les travaux ne devraient gêner personne.
Dossier
Les Sables d’Olonne: dynamique céréalière dans le port sablier
Article réservé aux abonnés