La société Tal a signé un chèque de 140 M€ pour remettre en ordre le terminal maritime et l’oléoduc transalpin. Les travaux seront étalés entre 2015 et 2020. Les sociétés Samer Seaports et Terminals ont investi 8 M€ dans la construction d’une plate-forme ferroviaire. Une autre enveloppe de 6 M€ doit financer le lifting offert au quai situé dans la partie orientale de la zone portuaire, la société Frigomar souhaitant développer son propre district de marchandises. Autre grande nouveauté, la première partie de la grande plate-forme logistique financée à hauteur de 70 M€ par l’autorité portuaire et de 30 M€ par le Cipe (Comité interministériel pour la programmation économique), et trente autres millions versés par des investisseurs privés. Les travaux concernent la construction d’un terminal polyvalent sur une zone de 122 000 m2. Pour sa part, Trieste terminal Frutta, contrôlée par le groupe Gavio, veut élargir le dock 5, une opération de 50 M€ qui devra être examinée lors des discussions sur la mise en place d’un nouveau plan régulateur du port.
L’investissement le plus important de la part des terminalistes concerne toutefois l’élargissement du quai 7, le terminal des conteneurs. La première pierre sera posée cette année et la nouvelle structure devrait permettre à deux navires transocéaniques de 14 000 EVP de jeter l’ancre en même temps, et aussi de décharger ou charger les conteneurs toujours en conco mitance.
Pendant que les manutentionnaires signent des chèques, le gouverneur de la région et membre du parti démocrate, la formation dirigée par le président du Conseil, réclame de l’argent frais pour stimuler les activités portuaires. « Trieste, avec Gioia Tauro et Gênes, sont les trois ports stratégiques italiens. L’État doit investir pour stimuler les activités et séduire les opérateurs de secteur », estime Deborah Serrachiani. Un discours identique à celui de Riccardo Illy, le roi du café qui conjugue développement portuaire avec relance de l’emploi et de l’économie régionale.