Toutes catégories de marchandises confondues, le volume de trafic l’an dernier est estimé à 52 Mt. Traduit en pourcentage, cela veut dire une hausse de 4,8 % par rapport à l’année précédente. Sur le front conteneurs, le volume de trafic enregistré l’an dernier est estimé à 2,17 MEVP, soit + 9,3 % par rapport à 2013. Le trafic de conteneurs pleins a augmenté de 12,7 % mais celui des conteneurs vides a baissé de 1,7 %. Les exportations ont augmenté de 9,4 % et le scénario est identique pour les autoroutes de la mer (+ 5,2 %), le trafic de solides (+ 3,4 %) et de liquides (+ 9,7 %). Le trafic de marchandises dans le secteur alimentaire enregistre une hausse de 20,8 %, et les produits chimiques de 3,1 %. Dans le secteur roulier, là encore, l’autorité parle d’augmentation avec une hausse de 2,9 %. Le volume de trafic de vracs liquides, notamment en ce qui concerne les huiles minérales, a bondi de 47,4 % et les autres liquides de 16,5 %. Même son de cloche positif pour les vracs alimentaires (+ 28,8 %) tandis que les vracs industriels, en revanche, chutent de 7,9 %.
Miser sur l’export
« Malgré la crise qui ne doit pas être sous-évaluée, Gênes a effectué un trafic record parce que nous avons investi dans les infrastructures et sommes par conséquent en mesure d’accueillir les navires que les autres ports ne peuvent pas héberger », analyse Luigi Merlo. Pour le président de l’autorité portuaire génoise, les alliances stratégiques entre compagnies portuaires ont également favorisé la concentration des trafics dans le port. « Il faut maintenant miser sur l’export pour combattre la baisse de la consommation intérieure », ajoute Luigi Merlo.