Brest limite la casse

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Le port de Brest n’échappe pas à la règle à l’issue d’une année 2014 marquée par les difficultés qui ont frappé le secteur agroalimentaire (notamment Tilly-Sabco ou les abattoirs Gad), locomotive de l’industrie bretonne, principalement dans le secteur des exportations de poulets congelés.

Brest se caractérise depuis des années par un trafic global reposant sur trois piliers: les vracs solides, qu’ils soient agroalimentaires ou non, les vracs liquides agroalimentaires, essentiellement liés à la présence de l’usine Cargill, les hydrocarbures et les viandes congelées en conteneurs.

Ceci se traduit par une baisse globale de 4 % de l’activité, avec un total de 2,75 Mt contre 2,87 Mt en 2013. Les viandes congelées, avec 197 801 t, affichent une baisse de 56 370 t, soit 22 %. Avec pour conséquence 8 % d’EVP en moins avec 54 505 conteneurs en 2014 contre 58 956 en 2013.

Baisse aussi côté gaz liquéfiés à 36 134 t et pétrole raffiné à 718262 t, − 5 %, conséquence en partie d’un hiver très doux. Hausse quand même pour les biocarburants qui, à 35 630 t, ont progressé de 70 %, les exportations d’huile de soja et de colza passant quant à elles de 105 519 t en 2013 à 93 913 t, soit 12 % de moins.

Sauvé par les graines de soja

Une satisfaction cependant concernant le troisième pilier du trafic brestois. Les vracs agroalimentaires, avec 896 546 t, augmentent de 9 % avec 71 168 t de plus. Un trafic sauvé par les graines de soja, à 609 096 t (+ 33 %) et les tourteaux de colza, + 23 % à 77 669 t, les autres graines et tourteaux ou drèches de maïs déclinant. Brest a quand même eu la satisfaction de voir la réparation navale accueillir 64 navires, soit quatre de plus qu’en 2013: pétroliers, vraquiers, chimiquiers, shuttle-tankers et un ferry. Une réparation navale qui voit des arrêts techniques de plus en plus courts. Les méthaniers, traditionnellement clients habitués de Brest pour des réparations plutôt longues, ayant espacé ces périodes d’entretien et vu leur zone d’activité se déplacer vers l’Asie et les États-Unis.

Avec 14 escales de paquebots, 18 078 passagers et 6 093 membres d’équipage, le port du Ponant limite la casse pour une saison marquée par les escales concentrées au plus près de la Normandie et des plages du débarquement et le repositionnement sur d’autres ports de P&O Ferries, traditionnellement gros client, qui a décidé de changer l’offre habituelle de son catalogue.

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