Le différentiel de 500 000 t par rapport à l’an dernier s’est joué plus spécifiquement sur le premier semestre dans le secteur des céréales. Même si le second semestre a permis de rattraper une chute importante, près de 200 000 t en moins de céréales ont transité par le port en 2014. Soumis de même aux travaux de construction dans la région, très soutenu en 2013, le trafic granulats a subi en 2014 un minirevers. Au niveau de l’export, GSM a réduit son volume de près de 100 000 t. Les imports de granulats, eux aussi, ont été amputés de 100 000 t, pour atteindre tout de même un trafic de 650 000 t qui les place comme le troisième poste du port de Bordeaux. D’autres trafics comme le charbon et coke ont subi les conséquences de la conjoncture économique. En revanche, premiers trafics du port de Bordeaux, les imports de produits raffinés, proches des 4 Mt, témoignent d’une légère progression (+ 1,5 %), tout comme les entrées de graines oléagineuses (+ 17 %) et huiles (+ 37 %) liées à la montée en puissance de l’activité de Saipol. Le trafic conteneurs s’est maintenu autour de 56 000 EVP avec une légère progression des EVP pleins, et ce, malgré la fermeture du terminal du Verdon durant 2014, site où MSC opérait.
Concernant les perspectives 2015, même si des incertitudes pèsent sur la situation économique globale et ses conséquences sur divers trafics, le port reste confiant sur le maintien des flux d’hydrocarbures et de granulats sur une première partie de campagne céréalière prometteuse, et table sur un trafic ferrailles plus soutenu, sans compter la reprise attendue et le développement du trafic conteneurs dans le cadre de la réouverture du terminal du Verdon. Sur la croisière, d’ores et déjà, le port qui a atteint 39 escales en 2014 poursuit sa montée en puissance avec 42 escales attendues en 2015.