Principal opérateur industriel du port, l’aciérie Celsa avoisine ainsi, en 2014, 1 Mt, volume en légère baisse (− 2,7 %) lié à un contexte économique morose qui s’est traduit par un arrêt d’activité temporaire du site sur la fin 2014. Le trafic d’engrais, deuxième marchandise du port, frôle les 500 000 t, en légère régression malgré une croissance des imports d’urée. Représentant près de 400 000 t, les exports de maïs sont marqués, en revanche, par un regain (+ 28 %) notamment sur le second semestre de l’année, conséquence d’une récolte abondante régionale. Les produits chimiques (125 000 t, + 12 %) voient le trafic de bioéthanol de LBC conforté ainsi que les tonnages d’acide phosphorique et d’acide sulfurique.
Les trafics moindres ont subi des variations diverses avec, comme tendance globale, des trafics liquides en chute de 27 % contre des trafics de vracs solides boostés de 16 % grâce à la bonne tenue des imports de quartz, du trafic de tourbe et l’arrivée d’un nouveau trafic de coke de pétrole (36 000 t). Le trafic manutentionné par l’outillage public poursuit sa progression depuis 2008 pour atteindre les plus de 800 000 t en 2014, soit une hausse de 50 % en six ans.
Fin du feeder Bayonne-Le Havre
En revanche, lancée fin mars 2014, la nouvelle ligne conteneurs Bayonne-Le Havre de l’armement Marfret a pris fin trois mois plus tard, faute de demandes dans un contexte global de baisse de prix du pétrole et d’abandon de l’écotaxe qui a favorisé le mode routier. Pour 2015, même si le port se préoccupe avant tout « de conforter les trafics historiques », de nouveaux flux témoignent d’un certain dynamisme. Un trafic de ballast par voie maritime est prévu sur 2015 dans le cadre de travaux de régénération de l’axe ferroviaire Bayonne-Hendaye entrepris par RFF et SNCF. Et, dès cette année au second semestre, la société Beltrame pourrait concrétiser ses imports/exports pour son nouveau laminoir.