Le 18 mars à Surabaya (Indonésie), le Conseil européen des chargeurs (ESC), l’Association des chargeurs asiatiques (ASA) et l’Association américaine des exportateurs et des importateurs (AAEI) ont signé un protocole d’accord définissant leur coopération dans les dossiers aérien, maritime et douanier. En se regroupant, ces trois structures forment la Global Shippers’ Alliance (GSA) qui dit représenter les intérêts des chargeurs du monde entier (l’Amérique du Sud et l’Afrique apprécieront). Le GSA a l’intention d’engager un dialogue « constructif » avec les États, les organisations internationales, les ONG et toute association liée aux transports et à la logistique, afin de renforcer la coopération pour permettre une meilleure croissance du commerce international et du développement économique. Les sujets qui intéressent particulièrement les chargeurs sont, « parmi d’autres, une tarification équitable du transport maritime et aérien, surcharges comprises, une bonne concurrence, les normes douanières et de sûreté, une standardisation permettant l’échange des données, les THC et la qualité de service dans le transport international ». Vaste et éternel programme. En octobre 1994, l’ESC, le conseil japonais des chargeurs et la National Industrial Transportation League (États-Unis) ont officialisé leur démarche commune en faveur de la non-exemption aux règles communes de la concurrence du transport maritime et de la simplification de la tarification maritime. Ils ont ainsi formé la Triade. Un an plus tard, à Tokyo, ils ont exigé des taux all-in et ont exprimé leur défiance envers les alliances mondiales. Vingt ans plus tard, il serait désobligeant de tenter de faire un bilan des résultats obtenus.
7 jours en mer
Nouvelle organisation mondiale des chargeurs
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