Le CSMM de plus en plus virtuel

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Depuis le 23 février, le Conseil supérieur de la marine marchande n’a plus de président, Michel Quimbert n’ayant pas été renouvelé pour un troisième mandat, ne serait-ce que d’un an afin de recaler les mandats des membres avec celui du président. La nouvelle présidente tarde à être nommée même si le nom de Marie-Françoise Simon-Revetto circule avec une certaine insistance. Elle a été directrice de cabinet de Charles Josselin, secrétaire d’État chargé des Transports et auteur d’un rapport tonique sur le remorquage et le pilotage en France, publié en 1997.

Les séances de décembre, janvier et mars du CSMM ont été annulées. Celle d’avril est incertaine. Tant pis pour les deux projets de décrets qui attendent l’avis du Conseil. Invité quatre fois, Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, n’a jamais pu honorer de sa présence les quarante membres du Conseil, président compris. Cerise sur le gâteau, le CSMM va une nouvelle fois déménager pour finir au 26e étage de la tour Pascal B, à proximité immédiate des archives du ministère.

La mission qu’Alain Vidalies souhaitait confier à Michel Quimbert tarde également à être définie.

Peut-être faudra-t-il attendre que les élections départementales soient passées pour y voir plus clair. Une lourde brise colporte des rumeurs de remaniement.

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