Courage, fuyons

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Le gouvernement français, Bruxelles et les trois candidats à la reprise de la SNCM jouent une partie serrée. Tout le monde attend avec impatience la décision du tribunal de Marseille le 18 mars. Il doit se prononcer sur les dossiers des trois repreneurs. Les paris sont lancés. Nous serions en Grande-Bretagne que déjà les bookmakers auraient sorti des pronostics. Mais voilà, nous sommes en France, et encore plus au bord de la Méditerranée pour ce dossier. S’il présente un aspect national, c’est à Marseille que se jouera la partie. Un match à trois équipes arbitré par le tribunal de commerce. Le gouvernement français et Bruxelles devraient aussi prendre leur courage à deux mains et endosser le maillot de l’arbitre. Paris exigera-t-il le remboursement des 400 M€ à la SNCM? Est-ce que Bruxelles tapera du poing sur la table pour que Paris s’exécute? Pour le moment, c’est du haut des tribunes que les deux autorités exécutives regardent les équipes défendre leur terrain. Si Paris avait le courage de s’impliquer, il pourrait allumer le feu sur les quais de Marseille qui n’a pas besoin de cette mauvaise publicité en pleine reconquête de ses trafics. Quant à Bruxelles, l’autorité exécutive européenne a bien compris qu’il fallait savoir se montrer discrète pour ne pas attiser les foudres des citoyens européens contre l’institution. Pendant ce temps, les dossiers des repreneurs estiment entre 100 et 200 le nombre de salariés de la SNCM qui vont rester sur les quais. Il leur en faudra du courage pour se relever.

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