Le 4 mars, TLF Overseas (TLFO), fédération regroupant des entreprises organisatrices de transports aériens, maritimes et commissionnaires en douane ainsi que des syndicats professionnels portuaires, a listé les enjeux qui attendent ces professionnels dans les années à venir. L’évolution des Cargo Community System (CCS) pour le secteur maritime et aérien est l’un des enjeux évoquée par TLFO. Patrick Legal, président de TLFO, a précisé que « l’idéal serait un CCS multimodal unique en France avec des spécificités pour le transport maritime et l’aérien ». Il reste à trouver une solution pour donner un accès aux chargeurs à ce CCS. Un autre enjeu est l’entrée en application du nouveau code européen des douanes (CDU) à partir du 1er mai 2016. Ce CDU va permettre à toute entreprise internationale de décider la réalisation de la totalité de ses opérations douanières dans tel ou tel pays de l’Union européenne (UE). Les commissionnaires vont devoir convaincre les grands groupes internationaux de s’installer en France. « Le paradigme de nos métiers change tout comme ceux de nos clients avec la dématérialisation », a expliqué Didier Rochas, président de la commission maritime de TLFO. Ce dernier a estimé que « les ports français sont en retard sur les offres, si possibles multimodales, pour desservir l’hinterland ». À Anvers, les investissements pour le transport fluvial sont importants et expliquent un taux de 40 % d’évacuation des conteneurs par la voie fluviale. Selon Didier Rochas, les ports français doivent se préparer à une forte concurrence. La situation s’est toutefois récemment améliorée notamment côté douanes. Pour aller plus loin, « ce n’est pas seulement de la responsabilité des autorités portuaires mais aussi de la sphère politique ».
7 jours en mer
Les commissionnaires doivent se préparer au nouveau Code européen des Douanes
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