Il est loin le temps du record de 300 000 unités fret (camions, remorques, voitures avec passagers) enregistré au déchargement/chargement, en une année, sur cette route avec Ramsgate. Pour Ostende, la disparition de ce trafic était d’autant plus frustrante qu’elle était due à la seule incompétence du management, alors que le potentiel de trafic était bien réel. Trans-Europa Ferries avait encore en fin de parcours des coefficients de remplissage de 75 % à 80 %, ce qui était bon. Depuis, la direction du port ne ménage pas ses efforts, dans le but de relancer ce type de trafic. Des contacts ont été noués avec des armements qui opèrent vers la Scandinavie ou l’Irlande. Jusqu’à présent, ces efforts n’ont pas donné de résultats, car si intérêt il y a, les risques que comporte la relance d’un service sont considérables, surtout dans les circonstances économiques et opérationnelles actuelles. En transmanche, la concurrence tunnel/ferries est considérable. L’affaire MyFerryLink n’est toujours pas réglée et les rendements pour les opérateurs de navires ne sont guère spectaculaires. Dans ces conditions, la direction du port d’Ostende en est réduite à un constat: le potentiel de trafic que représente son port avec le Royaume-Uni ne fait pas le poids face aux risques que devrait prendre un éventuel opérateur. Le port s’efforce de compenser avec de nouvelles activités inhérentes au secteur des parcs à éoliennes en mer.
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Belgique: Ostende est toujours dans l’attente d’un nouveau service ferry
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