À Montreux en Suisse, depuis le 2 mars, les nations occidentales du groupe 5+1, États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne, et la République islamique négocient pour trouver un accord sur le programme nucléaire iranien considéré à objectif militaire. Une analyse toujours démentie par l’Iran pour qui son programme n’a que des objectifs en matière d’énergie. Le 3 mars, le premier ministre israélien dans un discours au congrès américain a dénoncé « un très mauvais accord ». En réponse, le président américain a indiqué qu’il n’y avait « pas encore d’accord », mais que « s’il y en avait finalement un, ce sera le meilleur accord possible avec l’Iran pour empêcher ce pays de se doter d’une arme nucléaire ». L’AFP rapporte que « peu de détails filtrent sur les discussions, les négociateurs ayant opté pour un principe de discrétion afin ne pas nuire à un processus complexe et controversé ». L’objectif est de parvenir à un accord complet et vérifiable limitant la capacité de l’Iran à rassembler suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe. En échange, la communauté internationale s’engagerait à mettre graduellement fin aux sanctions économiques contre l’Iran, alors que ce pays veut une levée en une seule fois.
7 jours en mer
Les négociations ont repris pour un accord sur le nucléaire iranien
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