Le président du Conseil supérieur de la marine marchande (CSMM), Michel Quimbert, a terminé son second mandat de trois ans le 23 février, a annoncé le secrétaire d’État en charge des transports.
Alain Vidalies a salué le travail effectué ces six dernières années par le CSMM sous la direction « attentive et dynamique » de son président. Le secrétaire d’État souligne la participation « efficace et constructive » de l’ensemble des membres du CSMM sous la présidence de Michel Quimbert dont l’expérience et la connaissance du milieu maritime et portuaire ont été « précieuses » durant cette période riche en travaux législatifs et marquée par une crise économique mondiale.
Michel Quimbert sera appelé à de « nouvelles responsabilités, pour le compte du secrétaire d’État, afin de nourrir la réflexion et l’expertise sur certaines problématiques maritimes. » Michel Quimbert « demeure un soutien reconnu à notre marine marchande et à nos ports maritimes. »
Côté cour, certains membres du CSMM croient comprendre que le prochain président sera une présidente. Compte tenu de la modeste rémunération attachée à la fonction, il vaudrait mieux que la présidente arrive avec son salaire ou sa retraite. Circule depuis peu le nom de Martine Bonny, ex-directrice du port de Dunkerque, actuellement inspectrice générale de l’administration du développement durable.
Le CSMM, qui avait déjà absorbé le Conseil national des communautés portuaires, pourrait également connaître une autre mutation. Il pourrait se voir rattaché, comme d’autres entités, au Conseil national de la mer et des littoraux, opérationnel depuis seulement janvier 2013.
Avec le rapport du député Arnaud Leroy (assisté notamment par Martine Bonny), puis le futur plan stratégique de soutien aux compagnies maritimes confié à Louis Gallois en juillet 2014 par Frédéric Cuvillier, sans oublier le rapport de Martine Bonny sur le régime d’emploi des ouvriers dockers, que manque-t-il encore au secrétariat d’État en charge des transports pour passer à l’action? Une évaluation des conséquences de l’absence durable d’une politique réfléchie portant sur le transport maritime et le passage portuaire? Cela a déjà été fait, il y a fort longtemps, par l’Office parlementaire d’évaluation des politiques publiques. Le volumineux rapport, publié en juillet 1998, n’a pas laissé de traces indélébiles.