Plusieurs propositions sont avancées, mais il en est une qui serait soumise prochainement aux instances européennes concernées, à savoir la création d’un pool de dockers national. Cela signifierait que des dockers anversois pourraient travailler sur les quais de Gand ou de Zeebrugge et vice et versa. La reconnaissance du statut de docker deviendrait donc nationale. Ce pool compterait 7 900 dockers dont 6 000 inscrits à Anvers, 1 500 à Zeebrugge et 400 à Gand. C’est un moyen d’adapter cette loi Major, encore faut-il que la Communauté européenne l’accepte. En fait, avec un tel pool, on passe de monopoles locaux à un monopole national et on est encore loin de cette liberté de recrutement que prône la Communauté européenne. Cette proposition ne changerait pas grand-chose aux problèmes auxquels sont confrontés les manutentionnaires, selon qu’ils se trouvent à Anvers, Gand où Zeebrugge. Ces deux derniers ports bénéficient d’un Codex un peu plus favorable que celui en vigueur pour le port scaldien. Ce que les manutentionnaires attendent, ce sont de nouvelles conditions de travail, ce qui implique une modification des équipes selon les besoins et types de trafics, et surtout une grande flexibilité opérationnelle. Il importe de faire une distinction entre le travail inhérent au déchargement et chargement des navires et les activités logistiques.
7 jours en mer
L’intégration des dockers belges dans un pool national
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