Le nombre de navigants britanniques est en hausse

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Les officiers « certifiés » (STCW 95) ont augmenté de 1 % en un an pour atteindre les 10 910. Le nombre d’officiers mécaniciens augmente de 7 % en un an à 5 260, alors que celui des officiers de pont baisse de 5 % à 5 650. L’âge de la retraite pour cette catégorie de personnel est de 62 ans, rappelle le ministère. Le nombre d’officiers « non certifiés » (sans qualification pont ou machine, principalement employés sur les paquebots et autres ferries) a fait un bond de 16 % pour atteindre les 1 650. C’est principalement le personnel de restauration et cuisine qui a fait un saut de 45 % à 1 110.

Les effectifs des personnels britanniques d’exécution (pont, machine, ADSG compris) ont baissé de 2 % à 8 420. Cinquante-trois pourcents sont employés dans la restauration et l’hôtellerie. Et 36 % en passerelle (en baisse de 6 %, soit 3 020). Par contre, le PEX machine a augmenté de 11 % à 850.

Le nombre d’élèves-officiers (certifiés) pour l’année fiscale 2013-2014 est de 1 940, le deuxième meilleur chiffre depuis plus de dix ans, en hausse de 88 % par rapport à l’année fiscale 2003-2004.

Le nombre des nouveaux élèves officiers dont l’embarquement est en partie financé par le gouvernement au titre du Support for Maritime Training est en légère baisse, à 790.

Le nombre d’officiers étrangers et formés à l’étranger (donc bénéficiant d’une équivalence décernée par l’administration), employés par les compagnies britanniques sans être nécessairement embarqués, est de 11 820. Quinze pourcents sont des Polonais, 13 % des Philippins, 11 % des Indiens et 9 % des Russes. Le nombre d’officiers étrangers formés en Grande-Bretagne est de 13610, dont 68 % sont des Indiens et 86 % viennent du sous-continent indien.

L’administration britannique semble, elle aussi, avoir un peu de mal à compter ses navigants. Elle explique que des recherches universitaires ont montré qu’environ 16 % des navigants certifiés ne naviguent plus. Ici, comme de l’autre côté de la Manche, la notion d’équivalent temps plein reste à inventer.

Aides publiques pour embarquer les élèves

Le 29 janvier, le syndicat patronal des armateurs britanniques a souligné que la formation des élèves officiers avait un coût dont le tiers seulement est pris en charge par l’État, contre la moitié en 1998. « Compte tenu que de nombreux navigants poursuivent à terre leur carrière, il n’est pas juste que les armateurs supportent la majorité des coûts de formation à bord. L’aide de l’État est cruciale », estime la UK Chamber of Shipping. En 2013, l’aide publique est passée de 12 M£ à 15 M£, mais cela est jugé insuffisant si le gouvernement souhaite libérer tout le potentiel d’emploi pour les officiers. Et il le souhaite.

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