Costa-Concordia: la première phase des travaux de démantèlement touche à son terme

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Il y a sept mois, le Costa-Concordia faisait son dernier tour de piste et partait pour Gênes. Une opération grandiose, retransmise en mondovision. Selon la feuille de route des travaux qui devraient durer au moins deux ans et demi, le Costa-Concordia a été placé dès son arrivé dans le bassin de Prà-Voltri. La première étape des travaux, étalés sur quatre phases, devrait être bouclée d’ici la fin du mois de mars. Durant cette première étape, le paquebot a été complètement vidé de son matériel, comme l’ameublement, par exemple, de manière à alléger la structure de l’épave qui sera transférée au début du mois d’avril dans un second bassin puis dans un troisième et un quatrième où il sera finalement découpé. « Les travaux d’allégement du navire sont quasiment terminés. En mars, la carcasse sera finalement déplacée dans la zone des réparations navales puis dans deux autres bassins. Les travaux seront terminés fin 2016 », a récemment expliqué Claudio Burlando, président de la Région de la Ligure. À moins d’un imprévu, le montant de la facture des travaux de démolition ne devrait pas dépasser la barre des 100 M€. Mais les responsables impliqués dans l’opération Costa-Concordia préfèrent rester discrets sur ce chapitre, les questions économiques en Italie étant toujours sujettes à des variations.

Déconstruction « dans les normes »

À l’ère d’internet, le consortium – qui regroupe les sociétés Saipem et les chantiers navals San Giorgio chargés du démantèlement – a voulu profiter de la Toile pour « revendre » l’opération Costa-Concordia. Comme pour l’autorité portuaire, et conséquemment la Région, la démolition du paquebot est synonyme de relance de l’économie locale et de création d’emplois.

Dans cette optique, le lancement d’un site (www.shiprecycling.it) s’inspirant du modèle crée durant le redressement de l’épave (www.parbucklingproject) explique les différentes phases de destruction et tente de séduire les armateurs souhaitant se débarrasser de la partie obsolète de leur flotte. L’idée est bonne, d’autant que l’Italie vient tout juste d’être clouée au pilori de l’indignation publique par l’ONG Shipbreaking Platform, qui accuse la péninsule d’utiliser les services de démolition des chantiers indiens qui n’appliquent pas les normes de sécurité sociales et environnementales imposées par l’Union européenne.

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