Devant les représentants de la communauté portuaire, Emmanuelle Perron, la présidente du conseil de surveillance du GPMH, Christian Paschetta, le président de l’Umep et Hervé Martel, directeur du GPMH, ont pris successivement la parole. Emmanuelle Perron a souligné l’engagement de la place portuaire malgré un contexte budgétaire contraint imposant une gestion rigoureuse. Christian Paschetta a quant à lui souligné l’importance des dessertes terrestres afin d’être attractif et pour empêcher que « des volumes de l’hinterland ne s’échappent vers d’autres horizons ». Il a également salué la mise en place du dispositif communautaire de rendez-vous sur les terminaux portuaires havrais.
Réflexion
En conclusion, Christian Paschetta a souhaité que soit mise en œuvre une réflexion associant les acteurs publics et privés autour de la définition d’un modèle économique pour le transport fluvial. Pour Hervé Martel, l’avenir du port du Havre passe obligatoirement par le développement du trafic conteneurs et de la logistique mettant en avant les bons résultats 2014, « dans une économie portuaire qui reste morose à l’échelle européenne ». Le Havre a enregistré une progression de 5 % pour le trafic conteneurisé en tonnage. « 2014, c’est aussi la confirmation de la confiance de nos clients », a-t-il repris. Autres motifs de satisfaction, l’élection au titre de meilleur port européen par les clients asiatiques, des escales tests réussies avec le plus gros navire de Mærsk (18 000 EVP) sur le terminal TPO, mais aussi le choix du port du Havre par Hamburg Süd pour baptiser en 2014 son San-Antonio. Et les perspectives? « Nous sommes également prêts à dégager des capacités supplémentaires sur d’autres terminaux avec des projets comme Asie-Osaka », précise Hervé Martel. Côté logistique, 110 ha supplémentaires devraient être commercialisés d’ici 2017.