Brésil: le pré-sal dope l’industrie navale

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Pour Augusto Mendonça, président de l’Association brésilienne des entreprises de construction navale et offshore (Abenav), l’avenir est prometteur. D’après lui, le développement de la production pétrolière issue du pré-sal devrait doubler la participation de l’industrie pétrolière et gazière au produit intérieur brut brésilien d’ici à 2020, et permettre à l’industrie navale et offshore nationale de facturer autour de 17 Md$ par an sur cette même période. « Ce qui garantit cette perspective, c’est la taille de la réserve du pré-sal qui place le Brésil parmi les cinq ou six plus grandes réserves au monde », assure-t-il.

Énorme valeur ajoutée

Le portefeuille actuel des commandes des chantiers brésiliens inclut, d’après le président de l’Abenav, 373 embarcations. Parmi elles figurent 90 plateformes de production qui devraient entrer en opération d’ici à 2025 et qui représentent un total de 120 Md$. « C’est un petit nombre d’unités, mais cela représente une valeur ajoutée énorme pour le pays », souligne-t-il. Augusto Mendonça relève également un grand nombre de barges (142) en portefeuille, ce qui laisse entendre que la navigation fluviale du pays devrait se développer.

Cet optimisme ne saurait occulter les problèmes de compétitivité rencontrés par l’industrie navale brésilienne, et notamment les coûts de la chaîne d’approvisionnement. Le secteur cherche à attirer des industries productrices étrangères pour atténuer cet inconvénient. L’Abenav a ainsi conclu un récent accord de coopération avec l’association Korea International Trade pour favoriser l’installation de fournisseurs coréens au Brésil.

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