Période incertaine pour les armateurs grecs

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En effet, depuis des semaines, les hauts dirigeants de Syriza ont dit et redit que les armateurs grecs devront participer à l’effort national, et donc voir leurs allégements fiscaux se réduire. Mais la veille de l’élection, George Stathakis, l’une des figures modérées de Syriza, a tenu une conférence de presse « shipping » pour expliquer qu’il n’y aura pas de surprise pour les armateurs. Tout se fera dans la concertation. Cela tombe bien car cet économiste, professeur à l’université de Crète, a été nommé ministre de l’Économie, des Infrastructures, de la Marine marchande et du Tourisme. Il dispose d’un ministre « adjoint », Théodoros Dritsas, chargé de la Marine marchande. Entre le programme politique de Syriza et celui du gouvernement, il va donc falloir attendre encore un peu pour y voir plus clair.

Mais, l’une des toutes premières déclarations de Théodoros Dritsas a porté sur l’arrêt du processus de privatisation du port du Pirée et de celui de Thessalonique. Petit rappel, en 2008, Cosco a obtenu la concession de deux terminaux à conteneurs au port du Pirée.

L’histoire des armateurs grecs au long cours est émaillée de transferts de sièges sociaux au gré des politiques fiscales de l’État grec. Dans les années 1970, une partie a migré à Londres. Quelques années plus tard, ils refaisaient leurs valises à destination de New York.

Jeudi noir dans le Nord

Le 17 janvier, un incendie dans les tunnels sous la Manche a créé un vaste embouteillage sur les autoroutes du nord de la France. Une fois l’incendie éteint, les experts n’ont rouvert qu’un seul des tunnels dès le 19 janvier et sous certaines conditions. Conséquence inéluctable, le temps d’attente pour un ensemble routier sur le terminal de Coquelle s’est élevé jusqu’à cinq heures. Une partie du trafic routier s’est reportée sur le port de Calais. Un goulet d’étranglement qui a duré plusieurs jours. Le 22 janvier, l’A16 et l’A26 ont affiché jusqu’à 20 km de bouchon. Une fois résorbé ce phénomène, en fin de semaine, les transporteurs routiers ont décidé d’entamer un mouvement social pour obliger la partie patronale à s’asseoir autour de la table des négociations de branche.

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