Fin décembre, le deuxième rapport de la mission de coordination sur le gaz naturel au sein du ministère des Transports a été rendu public. Ce document fait le point sur l’évolution de l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant marin et présente des pistes d’amélioration. « La prise de conscience des acteurs économiques et publics sur la nécessité de développer l’usage du gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant marin pour anticiper dans le secteur du transport maritime les réductions d’émissions de polluants et de gaz à effet de serre est réelle », indique le deuxième rapport de la mission GNL. Rendu public fin décembre, celui-ci a été établi fin août par Philippe Maler, inspecteur général de l’administration du développement durable, et Jean-Bernard Erhardt, administrateur en chef des Affaires maritimes. Il constitue un rapport d’étape sur l’utilisation du GNL comme carburant marin à bord des navires et la problématique du soutage dans les années à venir en France et en Europe. Les auteurs indiquent notamment que « le passage au GNL carburant nécessite des investissements qui portent sur les navires et sur l’aménagement d’installations mobiles ou fixes destinées au soutage dans les enceintes portuaires. L’intervention de dispositifs d’aides publiques à l’investissement est indispensable pour faciliter le développement de l’utilisation de ce carburant écologiquement performant ». D’importantes évolutions de règles et de normes sont indispensables dans les domaines de la construction navale, des équipements, de la prévention des risques et de la formation des personnels.
7 jours en mer
Une prise de conscience réelle de l’importance du GNL comme carburant marin
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