Le 1er février, les Chinois entreront dans l’année de la chèvre. En Europe, le 1er janvier 2015, nous pourrions entrer dans l’année du port. Plusieurs dossiers devraient se révéler au cours des douze prochains mois. En premier lieu, le paquet portuaire est toujours en suspens dans les instances européennes. Il devrait noircir plusieurs pages de l’agenda des organisations européennes. Ensuite, au Luxembourg, la Cour de Justice a statué sur le dispositif juridique espagnol de la manutention portuaire. Il est contraire aux dispositions de l’UE et doit être modifié. En Italie, les professionnels portuaires sont engagés dans une réforme des ports. Assoporti, l’association des ports italiens, a été désignée partenaire officiel du gouvernement. Les autres associations portuaires ne sont pas convaincues de la réussite de ce projet. Une bataille juridique qui pourrait se répercuter sur les quais. Au nord, les ports belges, Anvers, Zeebrugge et Gand en tête sont secoués par des mouvements sociaux contre le nouveau gouvernement. Hambourg attend avec impatience le creusement de l’Elbe et Rotterdam a subi pendant l’été une congestion sans précédent. Et pendant ce temps, les négociations entre les partenaires sociaux au niveau européen se déroulent sans encombres. Que font les ports français? Ils fourbissent leurs armes pour 2015. Pour les douze mois à venir, le défi des ports français sera de créer un climat de confiance entre les professionnels et les partenaires sociaux afin d’éviter qu’un seul ne tire la couverture à lui. Remporter le défi des ports sera une victoire pour l’emploi et la croissance.
Édito
2015, l’année du port
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