Outre une enveloppe de 12 M€ débloquée par l’Union européenne, des investissements mixtes (publics et privés) ont été utilisés pour la construction du nouveau terminal inauguré au mois de mai à Fusina-Marghera. Depuis son ouverture, cette structure a accueilli 18 000 véhicules et 42 000 passagers. Côté grec, des études de faisabilité ont été effectuées pour la construction d’un pôle logistique à Igoumenitsa.
« Pour les Italiens, le défi des autoroutes de la mer dans la zone euro-méditerranéenne est double: s’insérer dans les couloirs multimodaux européens en modernisant les infrastructures obsolètes qui relient le rail au réseau routier et enfin à la mer, et développer les services logistiques », estime le coordinateur européen du projet Adriamos, Brian Simpson. Le projet Italie-Grèce ayant servi de ballon d’essai, l’Union européenne a annoncé la mise en place de nouveaux appels d’offres d’ici février, « l’Union européenne ayant un budget de 300 M€ pour financer d’autres projets axés sur le développement des autoroutes de la mer ».