Tout d’abord, sur les 15 M€ d’économie à réaliser (un élément du plan décrié par la CGT), Hervé Martel, le président du directoire du GPMH, a apporté une précision. Ces 15 M€ seraient, selon lui, lissés sur cinq ans et concerneraient toutes les dépenses du GPMH. Le responsable admet que les recettes de l’établissement diminuent, passant de 30 M€ de capacités de financement propre à 19 M€ aujourd’hui. Le GPMH a dû notamment supporter un coût important lié à la mise en place de la réforme portuaire, mais a également été confronté à une baisse significative du trafic du pétrole brut lié notamment à l’arrêt de Petroplus. Ce manque à gagner est chiffré à 15 M€ entre 2008 et aujourd’hui. Le GPMH attend donc beaucoup du prochain plan État-Région (CPER) 2015-2020 pour poursuivre ses investissements. Le futur plan stratégique mise sur le conteneur. « Nous attendions la constitution des alliances chez les armateurs. C’est chose faite. Nous allons à présent lancer des appels à projet d’ici à la fin de l’année. Ils concernent les postes à quai 11 et 12 à Port 2000 et les terminaux d’Asie Osaka », indique Vincent Malfère, le directeur général adjoint du GPMH. Côté logistique, le GPMH évoque non seulement un second parc logistique au pied du pont de Normandie en 2015, mais aussi la probabilité d’en aménager un troisième à plus long terme. Concernant la fameuse taxe foncière qui pourrait peser sur les Grands ports maritimes français, Hervé Martel explique que rien n’est arrêté. Il explique que cette taxation s’est appliquée au port de La Rochelle suite à une décision de justice. Il espère que le ministère saura « avec sagesse » exonérer les ports de cette nouvelle taxe.
7 jours en mer
Le Grand port maritime du Havre donne des détails sur son plan stratégique
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