Le port de Gand a été paralysé. La plupart des accès aux grandes entreprises et terminaux ont été bloqués. C’était notamment le cas pour Arcelor-Mittal, Volvo cars et Honda. Pas de trafic maritime étant donné que le pont de Zelzate, qui surplombe le canal maritime d’accès, est resté en position horizontale. Seul le trafic fluvial pouvait passer, mais les terminaux ne travaillaient pas. Pas de trains, pas de bus. La direction du port gantois a procédé à une première estimation de l’impact de cette grève: plus de 20 M€.
Idem à Zeebrugge. Les pilotes n’étant pas en grève, des navires ont pu accéder ou quitter le port par leurs propres moyens, mais les terminaux étaient pratiquement inactifs. La plupart des armements avaient prévu cette situation, et tant en ce qui concerne Gand que Zeebrugge, ils ont décidé de retarder ou de sauter l’escale. Les accès terrestres au port côtier belge étaient bloqués. Dans l’ensemble, le trafic fluvial a été fortement perturbé, ponts et écluses étant non opérationnelles.
Dans les régions concernées, plus de 500 entreprises ont vu leurs accès bloqués et, partant, ont été inactives. Le trafic ferroviaire a été fortement perturbé, tant en ce qui concerne le transport de passagers (des Thalys ont été annulés) que du fret, ce qui a également affecté d’autres régions comme Anvers et son port. Cette grève dans les transports publics a provoqué des files sur les routes de plus de 300 km.
En Wallonie, les ports de Liège et Namur ont aussi été victimes de ce mouvement. Là également sont intervenus des blocage d’accès aux entreprises.