La date du verdict n’a pas encore été fixée mais selon certains, il pourrait tomber en début d’année. En attendant le jour du grand jugement, les audiences continuent. Le 2 décembre, Francesco Schettino a été interrogé par le procureur: « Pourquoi avez-vous fait cette révérence et mis la vie de vos passagers en danger? » Réponse de l’ex-commandant: « Je ne l’ai pas fait pour faire plaisir à Domnica Cemortan (sa petite amie qui était à bord, n.d.l.r.), mais seulement pour des raisons commerciales. Les habitants de l’île voyaient passer le navire et les passagers pouvaient photographier l’île. Durant le dîner, d’ailleurs, des Français me l’avaient demandé. » Il a également confié que des « visites » ou plutôt des « tours » étaient ponctuellement organisés sur la passerelle de navigation. Il a ajouté que la direction commerciale de Costa Croisières « avait établi des tarifs, entre 50 € et 60 € par passager ». Lorsque le procureur lui a demandé s’il avait averti la compagnie sur l’affaire de la révérence le long des côtes du Giglio, l’ancien officier a répondu: « Le commandant a le droit de choisir son itinéraire mais il n’est pas obligé d’avertir l’armateur. Je ne l’ai donc pas fait. » Le 3 décembre, Francesco Schettino a également déclaré ne pas avoir avoir déclenché l’alarme de peur de voir les passagers sauter à l’eau…
7 jours en mer
Costa-Concordia: reprise du procès contre Francesco Schettino
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