La réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) programmée le 27 novembre ainsi que la date limite du 24 novembre pour les discussions entre l’Iran et le groupe des 5 + 1 entretiennent l’incertitude sur le marché pétrolier, a expliqué un analyste de Saxo Bank à l’AFP. Le 27 novembre, à Vienne, les douze pays membres de l’Opep doivent discuter de leur plafond commun de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011. Malgré la chute des cours mondiaux du brut depuis mi-juin – d’environ 110 $ à moins de 75 $ à New York et moins de 80 $ à Londres –, les membres de l’Opep n’ont pas encore montré de volonté unanime de réduire leur offre. Le Venezuela et l’Équateur ont appelé publiquement à réduire la production pour faire remonter les cours. L’Iran a laissé entendre qu’il serait favorable à une telle décision. De son côté, l’Arabie saoudite semble toujours préférer préserver ses parts de marché, tout en se défendant de mener une quelconque guerre des prix sur le marché. D’autre part, si les discussions sur le nucléaire iranien entre Téhéran et le groupe des 5 + 1 – soit la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne – aboutissent à un accord le 24 novembre, les sanctions occidentales pesant sur Téhéran pourraient être définitivement levées. Cela ouvrirait la voie à davantage d’exportations pétrolières de la part de l’Iran, soit encore davantage de produits disponibles sur le marché. Alors que la chute des prix du baril est notamment la conséquence d’une offre surabondante suite à une forte production américaine de pétrole de schiste dans le contexte d’une économie mondiale atone.
7 jours en mer
Des prix du baril chahutés par le contexte géopolitique
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