Le 7 octobre, interrogé à l’Assemblée nationale par un député, le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies a estimé que la construction du canal Seine-Nord Europe pourrait créer entre 10 000 et 13 000 emplois directs et indirects. « L’effet de relance sera donc immédiat dans le tissu économique local et régional du Nord-Pas-de-Calais », a souligné Alain Vidalies. Celui-ci a annoncé que « le gouvernement va dans les prochains jours et donc avant le 15 février, en liaison avec les collectivités locales, déposer une demande d’aide auprès de la Commission européenne ». Il a rappelé que Bruxelles pourrait participer à hauteur de 40 % au financement du projet dont le coût total est évalué entre 4,5 Md€ et 4,8 Md€. Les collectivités locales et l’État pourraient apporter un milliard d’euros chacun. Un emprunt est prévu pour un montant de 700 M€. « Le gouvernement est déterminé à mener à bien avec le concours de tous les acteurs des territoires ce projet pour le nord de la France. Comme l’a dit le Premier ministre, notre objectif doit être un début des travaux en 2017 pour une mise en service en 2023 », a conclu Alain. Vidalies. C’est le 26 septembre que Manuel Valls a confirmé l’engagement ferme du gouvernement en faveur de ce projet de construction d’un canal à grand gabarit long d’environ 100 km, entre l’Oise (Compiègne) et le canal Dunkerque-Escaut (Cambrai) afin de relier le bassin de la Seine à l’Europe du Nord.
7 jours en mer
Le projet Seine-Nord Europe, un gisement d’emplois pour le nord de la France
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