« Club un peu ferme a l’origine, et se positionnant plutôt sur la défensive, l’union maritime de Brest et de sa région a ensuite adopte une vision délibérément constructive et prospective pour être mieux entendue », a rappelé son président, Christian Petitfrère. Une position qui se renforce encore puisque l’enquête menée auprès des adhérents a révélé que 100 % d’entre eux étaient favorables à l’évolution des missions en termes de lobbying, et que 96 % soutenaient des actions de valorisation de l’association (communication, visites du port, relations avec la presse…). L’UMBR veut en fait être un acteur économique incontournable tant à l’intérieur de la communauté portuaire brestoise qu’à l’extérieur. Elle a ainsi noué de nombreux contact avec les Unions maritimes portuaires de France qui « souhaiteraient inviter les ports d’intérêt régional a prendre place a leur table de réflexion ». L’UMBR s’est également rapprochée du cluster Bretagne pôle naval et envisage même d’y adhérer. « Nous avons également décidé de modifier nos statuts pour demander a être reconnus d’utilité publique », ajoute Christian Petitfrère. Une façon de pouvoir bénéficier de subventions pour s’investir davantage dans l’avenir du port qui ne manque pas de projets: élévateur à navires, opérations de dragage (qui prend du retard), dématérialisation des documents, plate-forme dédiée aux énergies marines, etc. Face à tous ces enjeux, l’UMBR veut se muscler en interne pour mieux agir en externe. Sortir en quelque sorte de son rôle de simple amicale des entreprises portuaires pour devenir un acteur économique à part entière.
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Brest: l’UMBR veut faire évoluer ses missions
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