L’ex-commandant du Costa-Concordia n’a pas assisté à la reprise des audiences. Officiellement, Francesco Schettino serait malade. Le 23 septembre au matin, les juges ont entendu les survivants raconter leur vie détruite, leur condition de « morts-vivants ». Certains ne peuvent plus dormir, d’autres souffrent de claustrophobie. D’autres encore, comme une touriste d’origine bolognaise, est atteinte de démence sénile et son frère, du syndrome de Parkinson. Certains survivants ont développé des syndromes obsessifs et ont peur de mourir à chaque instant comme cette autre bolognaise qui ne sort plus de chez elle depuis le drame. Durant l’audience, la défense de la compagnie Costa Croisières a contesté certains symptômes notamment celui du voyageur atteint du syndrome de Parkinson. Leur objectif: éviter que la compagnie ne soit accusée d’avoir provoqué chez les passagers des dommages physiologiques irréversibles, ce qui lui coûterait très cher en termes de compensation. « La recherche médicale ne permet pas d’établir un lien entre le naufrage et certaines situations comme celle du touriste ayant développé le syndrome de Parkinson. Nous voulons garantir le principe de l’équité et trouver un système pour établir un montant de compensation égale entre les personnes souffrant de pathologies identiques », ont déclaré les avocats.
7 jours en mer
Costa-Concordia: le procès de Francesco Schettino reprend après la pause estivale
Article réservé aux abonnés