Les espoirs espagnols reportés sur la 2e ligne

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« Il n’y a pas d’éléments objectifs pour affirmer que la ligne est dans une situation de faiblesse économique », a indiqué le président de Puertos del Estado, José Llorca. L’autorité portuaire de Gijón, le gouvernement régional des Asturies, la municipalité de Gijón ainsi que les acteurs économiques locaux lui ont emboîté le pas.

Les milieux professionnels du maritime sont plus sceptiques et ne se font guère d’illusions sur la survie du projet sans subvention publique. D’autant que la fin probable de la première ADM franco-espagnole intervient alors que la deuxième, entre Vigo et Nantes Saint-Nazaire, devrait être mise en route par Suardiaz au cours des prochains mois, en prenant appui sur le contrat de transport d’automobiles et de pièces du groupe PSA, signé avec Gefco. Suardiaz a commencé à prospecter les clients de la première ADM. Mieux encore, certains utilisateurs de celle-ci, en particulier des fabricants d’ardoise de Léon, ont commencé à utiliser le navire en service actuellement entre Vigo et le port français.

L’échec de la première ADM rend les Espagnols prudents. « Le remplissage de la deuxième ADM n’est pas acquis: cela reste un pari car la situation économique est délicate », affirme un logisticien espagnol. Si l’économie espagnole connaît une reprise qui alimente les importations, les exportations ont tendance à s’essouffler. Or ce sont les expéditions depuis l’Espagne qui ont assuré la majorité du trafic de la première ADM.

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