La nouvelle Commission européenne pourrait débuter ses travaux le 1er novembre

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Les commissaires présentés par le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, vont être auditionnés par les commissions du Parlement européen du 29 septembre au 7 octobre. Chaque commissaire désigné est invité à une audition publique devant les députés membres des commissions parlementaires compétentes pour échanger sur les sujets importants du portefeuille qui lui est attribué. Ces auditions permettent aux députés européens de mieux connaître la personnalité des commissaires désignés et d’avoir un échange de vues approfondi sur les priorités des candidats dans leurs futurs domaines de compétence. Le vote du Parlement européen pour approuver ou non l’ensemble de la Commission est prévu le 22 octobre. Si ce calendrier est respecté, « la nouvelle Commission débuterait ses travaux le 1er novembre » pour une période de cinq ans, précise un communiqué de presse. De son côté, le nouveau président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a été approuvé par les députés européens lors d’un vote le 15 juillet. Ce dernier a présenté la répartition des porte­feuilles de la prochaine Commission européenne le 10 septembre. Le nouveau collège sera composé de six vice-présidents. Ceux-ci « piloteront et coordonneront le travail d’un certain nombre de commissaires, dans des groupes dont la composition pourra évoluer en fonction des besoins et de la mise sur pied progressive de nouveaux projets ». Parmi les nouveautés, les portefeuilles Environnement et Affaires maritimes et Pêche ont été combinés afin de refléter la double logique de la croissance « bleue » et « verte ».

Un regroupement positif sous condition

Le 12 septembre, dans un communiqué, Armateurs de France et le Cluster maritime français « ont salué la désignation de Maroš Sefcovic et de Karmenu Vella comme candidats aux postes de commissaires européens respectivement en charge des Transports et de l’Espace d’une part, de l’Environnement et des Affaires maritimes d’autre part », précise un communiqué de presse. Pour l’organisation, « l’Union européenne a un rôle majeur à jouer dans la défense de la compétitivité de nos entreprises du secteur maritime et dans leur rayonnement. Et alors que les autoroutes de la mer ferment et que le développement des énergies marines renouvelables marque le pas, il faut redonner du souffle et une ambition à la politique maritime européenne ». Armateurs de France estime que le regroupement sous un même portefeuille des Affaires maritimes et de l’Environnement « peut être un point positif s’il évite la dissémination des sujets et permet une meilleure coordination entre les politiques sectorielles. L’exigence la plus importante étant que ce regroupement s’inscrive dans une logique équilibrée de développement et de durabilité des activités maritimes ».

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