En affirmant qu’un ressortissant de l’Union européenne (UE) peut être nommé président d’une autorité portuaire italienne, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a seulement appliqué le principe de la libre circulation des travailleurs et l’abolition de la discrimination liée à la nationalité. Les faits: en 2011, le Grec Hercules Haralambides est nommé président de l’autorité portuaire de Brindisi dans la région des Pouilles. Son adversaire, l’entrepreneur Calogero Casilli, saisit immédiatement le tribunal de commerce de Brindisi au prétexte de la nationalité du nouveau président. Dans son recours, il affirme qu’Hercules Haralambides ne peut pas participer à la course, n’étant pas italien. Un an plus tard, le tribunal lui donne raison. Le Conseil d’État, saisi du dossier, renvoie la balle à la CJUE qui vient de trancher. Cette décision importante, qui crée un précédent juridique, fait discuter, l’Italie traversant une crise de l’emploi sans précédent.
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La Cour de Justice européenne confirme la nomination d’un Grec à la présidence de l’autorité portuaire de Brindisi
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