Dans une note de dix lignes, la direction des Affaires maritimes a informé le 18 juillet ses homologues allemande, britannique, danoise, irlandaise, néerlandaise et norvégienne que la Marine nationale arrêterait à partir du 31 décembre 2015 l’exploitation de la chaîne Loran-C (Long Range Navigation, standard C). Les installations seront démantelées en 2016. Le soutien au système mondial de navigation par satellite dans son application maritime telle que le E-Loran « n’est pas une priorité pour la France ». Outre la fin des émissions en France, l’administration cessera également d’apporter son concours aux stations situées dans les îles Salomon. La France était membre jusqu’en 2005 de l’accord Nels formé par les États cités. Elle est restée opératrice de ce système devenu obsolète pour répondre aux besoins de la Marine nationale, rappelle le directeur général des infrastructures, des transports et de la mer. Les navires civils utilisant, pour se positionner, le GPS. Compte tenu du rôle « décisif » des installations françaises dans le fonctionnement de la constellation Loran-C, cette décision conduit à la remise en cause « totale » du réseau nord-européen, souligne-t-il. Plus gênant, la décision de la France « impactera un autre projet de e-navigation supporté par l’Union européenne, ACCSEAS, système d’intégration de données hybrides, même si la France, contributeur collatéral, n’en est pas partie ». La réutilisation des stations existantes (Souston, et Brest) devront être envisagées.
Technique
Fin du Loran-C français le 31 décembre 2015
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