Le trafic céréalier est en bonne voie pour assurer des débouchés internationaux aux producteurs de Vendée et des Deux-Sèvres. La Cavac dispose d’une capacité de 20 000 t sur le port. Son directeur céréales, Christophe Vinet, a un objectif clair: atteindre un trafic de 350 000 t à l’export d’ici à cinq ans pour compenser la baisse de la demande intérieure des fabricants d’aliment pour le bétail. Toute l’année, il visite donc ses clients « partout en Europe » pour développer l’export. « Ils sont de plus en plus fidèles au port des Sables-d’Olonne, à sa qualité de prestation. L’an dernier, bon point pour nous, nous avons respecté toutes les qualités prévues dans nos contrats, taux d’humidité et de protéines. » La campagne 2013-2014 s’est terminée sur 280 000 t à l’exportation et 40 000 t à l’import. La prochaine s’annonce encore en progression.
Un port spécialisé
Le port des Sables-d’Olonne est à 80 % un port d’exportation de céréales destinées à l’alimentation humaine. Pour l’essentiel, du blé tendre pour le sud de l’Europe, surtout les meuniers portugais, mais aussi l’Espagne. Du blé dur pour les fabricants de pâtes alimentaires en Angleterre et en Allemagne. Du maïs semoulier pour le nord de l’Europe: pour les brasseurs et fabricants de snacks en Angleterre, aux Pays-Bas. Pour dépasser la centaine de navires de céréales par an, au départ des Sables d’Olonne, Christophe Vinet compte simplement continuer d’approfondir ces mêmes sillons.