Le port renoue avec un trafic à un million de tonnes

En raison de la concurrence de la mer Noire, l’activité maïs est marquée par une chute de ses trafics de 100 000 t (− 12 %). Malgré une très forte activité sur les blés en tout début de campagne, ce dernier trafic s’est soldé en parallèle par une baisse de 170 000 t (− 33 %). Cependant, pour Didier Domens, chargé récemment du trafic des céréales au Grand Port Maritime de Bordeaux, « ces chiffres sont à relativiser si l’on considère le niveau exceptionnel qu’a représenté la campagne 2012-2013. La campagne 2013-2014 à Bordeaux reste par conséquent tout à fait honorable et dans la moyenne des campagnes réalisées sur les cinq dernières années. Bordeaux est également toujours positionné sur l’exportation de céréales à plus forte valeur ajoutée »(1).

Embellie des trafics

L’an dernier, en effet, le port avait enregistré sa meilleure campagne depuis dix ans grâce à une embellie du trafic blé et de nouveaux marchés vers des pays africains et asiatiques. Lors de cette dernière campagne, les premiers destinataires, dans l’Union européenne, restent le Royaume-Uni (250 000 t) et les Pays-Bas (200 000 t), le Portugal occupant la troisième place (110 000 t). Les exportations vers les pays tiers ont été réalisées plus spécialement vers l’Algérie (90 000 t) et le Japon (27 000 t). Le port ajoute cependant une corde à son arc avec un nouveau marché vers Cuba qui a importé près de 25 000 t. En outre, la tendance ces dernières années d’escales de gros navires – signe d’une volonté de massifier les flux de la part des importateurs – se confirme avec la venue, lors de cette campagne, de six navires de plus de 20 000 t.