Le trafic de céréales et de farines dans le port de Tarragone connaît traditionnellement une forte volatilité. En 2013, le flux a reculé de 26 % à 3,4 Mt après une année 2012 exceptionnelle en raison de la sécheresse qui avait propulsé les importations. Le trafic total de produits agroalimentaires et d’élevage s’est élevé à 3,9 Mt (− 26 %) en 2013, soit 14 % du total portuaire (28,1 Mt). Tarragone a confirmé sa position de leader du trafic portuaire agroalimentaire espagnol.
L’année 2014 s’annonce comme un bon cru avec une progression du trafic de céréales et de farines de 38 % pendant les six premiers mois de 2014, qui s’inscrit dans un contexte global de reprise de l’activité du port. Même si l’Autorité portuaire de Tarragone (APT) cherche à diversifier ses trafics, celui des céréales demeure l’un des piliers du port en raison d’un cumul exceptionnel d’atouts.
Un large hinterland
Le port bénéficie d’un hinterland relativement large qui comprend plusieurs régions agricoles espagnoles (Catalogne, Aragon, Valence, Castille-La Manche, La Rioja et Navarre) et le sud de la France. La qualité des infrastructures et le savoir-faire des manutentionnaires font de Tarragone une plate-forme idéale, non seulement pour le déchargement, mais aussi pour la réexportation. Sitasa, le premier opérateur agroalimentaire du port, offre une capacité de stockage de 400 000 t (dont 230 000 t en silos verticaux) dans ses deux terminaux, et peut traiter les navires de plus de 80 000 tpl.