Hausse de 68 % des exportations de blé

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Les Tellines ont receptionné 798 488 t de céréales produites en Bourgogne lors de la campagne 2013-2014 contre 794 626 t pour la campagne précédente. Des trafics, en hausse de 4,8 %, marqués par une évolution contrastée selon les céréales. Ainsi, la chute des trafics d’orge dédiés aux brasseries et la baisse du maïs ont été compensées par la forte augmentation des expéditions de blé, en particulier à destination de l’Algérie.

À Marseille-Fos, les campagnes se suivent et ne se ressemblent pas! Si les tonnages sont à quelque chose près similaires, la ventilation par type de trafics joue quant à elle aux montagnes russes. Ainsi, le blé est passé d’une campagne à l’autre, de 392 897 t à 661 348 t, marquant une hausse de plus de 68 %. Jean-Pierre Buttin, directeur de la Société d’Exploitation de Port Tellines qui gère le terminal éponyme pour le compte de Cérévia, coopérative céréalière de Bourgogne, revient sur ce fait marquant: « Les Algériens n’exploitent que des gros navires de céréales, or jusqu’à la mise en service du quai Gloria en 2011, nous étions limités à des navires de 3000 t. Désormais, nous sommes en capacité d’accueillir des vraquiers de 29 000 à 30 000 t. Ce sont des contrats d’État passés avec l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Grâce à ce nouveau terminal, nous avons pu entrer dans la danse. »

Percée des trafics algériens

En dépit de la percée des trafics algériens (122 000 t), l’Italie demeure le premier débouché à l’export. Sur un trafic annuel de 703 000 t en 2013 aux Tellines, l’Italie en a importé 280 000 t. Un trafic marqué par un recul de 27 % car l’Italie se tourne peu à peu vers les pays de l’Est pour ses approvisionnements. Viennent ensuite la Grèce (93 000 t), l’Espagne (83 000 t), la Turquie (30 000 t), Israël (13 000 t) et également Malte, la Roumanie et la Gambie.

65 % des céréales sont acheminées par le fleuve, 40 % par le rail (le 1 000e train opéré depuis 2009 a été célébré en mai dernier) et le reste par la route. Jean-Pierre Buttin note également la montée en puissance du fret retour sur automoteur depuis trois ans. « Nous importons des engrais. Au cours de la campagne 2013-2014, nous avons importé 20 199 tonnes d’engrais repartis sur le fleuve à destination des céréaliers », explique le responsable de la SEPT.

À noter également la transformation prochaine d’un silo à plat de 25 000 t en silo vertical d’une capacité similaire. « C’est plus pratique et plus économique. Le deuxième silo sera opérationnel vers la fin 2015 », résume Jean-Pierre. Buttin qui a géré l’an passé 167 escales de navires, en diminution régulière depuis 2011. En revanche, la taille moyenne des navires est allée crescendo pour représenter aujourd’hui 4 235 t.

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