Des marchés traditionnels solides et quelques « coups »

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À l’export, la première destination, le Maghreb (362 000 t) a été très dynamique grâce au Maroc. Alors que le marché algérien est resté stable, Nantes-Saint-Nazaire a envoyé au Maroc 87 000 t de blé en 2013 contre 19 000 t en 2012 et 115 000 t pendant les six premiers mois de cette année.

Deuxième grande destination, la péninsule Ibérique, qui a elle aussi, progressé: 256 000 t en 2012, 342 000 t en 2013 et 182 000 t dans les dix premiers mois de cette année. Ces bons chiffres sont dus au Portugal, l’Espagne, ayant repris ses approvisionnements à l’Est en provenance de la mer Noire.

Troisième pilier des exportations de Nantes-Saint-Nazaire, toute la côte occidentale de l’Afrique, de la Mauritanie au Congo est resté demandeuse. 70 000 t au Sénégal; 25 000 t en Côte d’Ivoire, 16 000 t en Guinée; 12 000 t au Congo. Les exportations françaises ont résisté à la concurrence de l’Argentine.

Au Moyen-Orient, marchés traditionnels mais plus variables face aux pays de la mer Noire, les exportateurs du port de Nantes-Saint-Nazaire ont réalisé quelques « bons coups ». Par exemple, partant de rien, 45 000 t d’orge en Arabie Saoudite. Cela ouvrirait-il des portes pour remplacer la production locale de blé, stoppée dans deux ans Autres réussites ponctuelles: 108 000 t de blé au Yémen, 33 000 t en Syrie. Pour la campagne à venir, le port compte sur des rendements en blé qui continuent de progresser dans l’Ouest et sur une production de qualité. Mais il s’inquiète de la suppression par Réseau Ferré de France (RFF) de nombre de petites lignes de chemin de fer dans le centre de la France, son autre grand bassin d’approvisionnement.

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