Alors que nos chères têtes blondes ont encore du sable entre les orteils, le gouvernement fait une rentrée anticipée. Une manière d’y voir peut-être la mise en place de la semaine des quatre jours de l’Élysée à Matignon en passant par l’Hôtel de Roquelaure. Et comme chaque année à cette époque, un sujet récurrent revient sur le devant de la scène: le poids des cartables. Que dire de celui de Frédéric Cuvillier? Il pourrait troquer son sac à dos contre une valise à roulette, voire une brouette compte tenu des dossiers qu’il devra gérer en cet automne. En premier lieu, il devra de nouveau faire face à l’avenir de la SNCM en trouvant une solution pérenne. Un dossier qu’il devra emporter aux prochaines réunions à Bruxelles pour négocier les conditions de remboursement des sommes perçues par l’armement marseillais. Dans la capitale belge, la mise en place des règles imposées par l’annexe VI de Marpol au 1er janvier 2015 sera âprement discutée par les États membres concernés. Il faudra aussi aborder les questions relatives à la mise en place de la taxe foncière dans les ports. Un sujet qui pourrait bien provoquer un séisme sur les quais français. Et que dire des suites à donner aux rapports d’Arnaud Leroy, d’Odette Herviaux et à celui attendu de Martine Bonny? Gageons que le ministre a pris la mesure de la tâche pour éviter tout redoublement et retrouver les mêmes dossiers dans un an.
Édito
Rentrée des classes
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