« Tout dépendra des conditions météorologiques, le voyage devant durer entre quatre et cinq jours, nous devons prendre toutes les précautions et être sûrs que la mer sera calme pendant toute la traversée », a déclaré le 16 juillet l’ingénieur Franco Porcellacchia. Selon la feuille de route, le paquebot devrait donc être ancré dans le port de Gênes d’ici le 26 juillet.
Après avoir fixé 36 câbles d’acier et 56 chaînes pour stabiliser le navire, les spécialistes ont rabaissé les caissons qui entourent le flanc gauche de l’épave pour que les deux côtés du Costa-Concordia soient au même niveau. D’ici la fin de la semaine, le dispositif flottant placé autour du paquebot en septembre dernier lors du premier renflouement seront vidés de leur eau et le navire sera finalement remis à flot. Durant cette phase, le tirant d’eau actuellement estimé à 31 m sera réduit à 19 m.
Toutes les précautions ont été prises pour éviter les imprévus notamment sur le plan environnemental, sujet qui inquiète les habitants de l’île du Giglio mais aussi les Corses, car le paquebot contient encore une grande quantité de déchets polluants. Durant son dernier voyage le Costa-Concordia, qui devra traverser le sanctuaire des cétacés, sera précédé par un petit voilier. L’équipage émettra des sons pour avertir les dauphins. Le cortège maritime sera composé au total d’une quinzaine d’embarcations et un périmètre de sécurité de trois kilomètres tout autour du navire a été prévu par les autorités.