Cherbourg rêve de redevenir un port à embarquement

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Parmi les compagnies ayant choisi Cherbourg, quelques-unes des plus prestigieuses comme la Cunard, la Costa Croisières, la Seabourn Cruise, la Holland America Line, ou encore la Royal Carribean Cruises. Parmi les nouveaux venus, les Japonais de la NYK Cruise, l’Azamara Cruise ou encore le retour de la P&O.

Parmi toutes ces escales également une particularité importante pour l’année 2014: quatre escales à embarquement avec le Costa-Classica et le Costa-Mediterranea, mais surtout avec le Queen-Mary-2. En effet, le fleuron de la Cunard fêtera son 10e anniversaire à Cherbourg le 7 octobre et espère pour l’occasion embarquer à partir de la vieille gare maritime pas moins de 300 passagers français. Une escale à destination de New York qui fait office de test. Si le paquebot fait le plein, Cherbourg pourrait se positionner sur ce marché difficile des escales à embarquement et tenter de devenir un concurrent du Havre. Alors, peut-être que Cherbourg pourra accéder au statut de tête de ligne qui lui manque tant aujourd’hui. En attentant, l’été sera calme après un printemps chargé et un mois de septembre bien occupé avec pas moins d’une dizaine d’escales.

Une gare transatlantique des années 1930

Doté depuis 2006 d’un terminal croisière implanté dans la vieille gare transatlantique datant des années 1930, Cherbourg peut en effet accueillir 1 500 passagers dans un cadre unique en France et en Europe. La traversée de la vieille salle des bagages est un voyage à elle seule. Le port prétend ainsi être capable de s’organiser pour les faire embarquer ou débarquer le long du quai de France. Un quai de 600 m de long offrant une profondeur d’eau suffisante pour tous les plus importants paquebots du moment. Autre avantage, un centre-ville accessible à pied à quelques centaines de mètres seulement du terminal et un vaste parking pour les bus. Cherbourg prévoit enfin d’investir d’ici à 2017 dans une nouvelle passerelle d’embarquement pour remplacer les deux anciennes passerelles datant des années 1950. Un investissement de 600 000 € à 700 000 € prévus par PNA (Ports Normands Associés).

Parmi les points faibles, le manque de liaison SNCF et surtout le manque de confort de cette ligne dont les retards et les dysfonctionnements font régulièrement les choux gras de la presse locale.

Enfin, le Club Croisière de Cherbourg se projette aussi en 2015 et annonce d’ores et déjà une vingtaine d’escales à venir avec pas moins de 35 000 passagers. Son défi, redevenir le port croisière à embarquement qu’il fut avant et juste après guerre.

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